Production et post-production. Films publictaires, films institutionnels, reportages et documentaires. Nantes – La Rochelle

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LES FILMS

films publicitaires institutionnels reportages

Un [tiny*] glossaire « films »

Et les différents types de films

que nous réalisons

LES FILMS OOWOH

*minuscule

Introduction

Tout d’abord, qu’est-ce qu’un film ?

Un film, même publicitaire c’est souvent très écrit. Il peut comporter :

• Une note d’intention, le « pourquoi ». C’est le document le plus intime pour un(e) réalisateur(trice).

• Un synopsis, exposé du projet en quelques lignes, jamais plus de deux pages (pour la préparation, ou le lancement – journalistes, etc. –).

• Un scénario, document narratif et littéraire.

• Un découpage technique, document descriptif des plans (le temps et l’espace — visuel et sonore — du film).

Les besoins – À MINIMA

Une caméra
Un opérateur de prise de vue
Un enregistreur audio
Un sujet

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Découpage technique

Document descriptif des plans (le temps et l’espace — visuel et sonore — du film).

Le découpage technique peut prendre plusieurs formes. Classiquement, il est composé de deux colonnes : à gauche le contenu visuel, à droite le contenu sonore, mais les formes peuvent variées.

Exemple de découpage technique | © Oowoh

Les formes peuvent variées. Exemple de découpage technique, dessiné | © Oowoh

Storyboard

Ce découpage illustré est reservé aux productions à gros budget, il arrive qu’il soit demandé dans le cadre de projet motion design aussi. Seul, celui-ci se révèle bien moins précis qu’un découpage technique classique (mais a l’avantage d’être souvent joli, surtout quand il prend la forme d’une bande dessinée…).

Trame de Storyboard | © Oowoh

Échelle de plans

La gamme des plans définis selon leur taille ou grosseur par rapport à un décor ou des personnages, du plus large au plus serré.

Pour le décor :

• le plan général [PG]

• le plan d’ensemble [PE]

• le plan demi-ensemble [1/2 E]

Pour les personnages :

• le plan moyen [PM /en pied]

• le plan américain [PA /mi-cuisses]

• le plan rapproché taille [PRT /à la ceinture]

• le plan rapproché poitrine [PRP /à la poitrine]

• le gros plan [GP /cou]

• le très gros plan [TGP /ex. : yeux, mains, etc.]

À ces notions peuvent être ajouter la nuance de large ou serré.

Objectifs

Des focales courtes, moyennes, longues et variables.

Parfaitement illustré ci-dessous par l’application pour smartphone — très utile pour planifier un tournage et compléter un découpage technique, cette application remplace avantageusement le petit accessoire que l’on pouvait voir pendu aux cous des réalisateur(trice)s —

Trame de Storyboard | © Oowoh

Les films

Tous ces films peuvent être diffusés sur de nombreux supports, et dans de nombreuses circonstances (TV, salons, réseaux sociaux, DOOH, etc.).

L’objet d’un film n’est pas tellement le ROI (retour sur investissement immédiat, comme lorsque que l’on est soumis à une offre promotionnelle par exemple, mais bien le branding (l’image de marque, le qualitatif des objectifs, à moyen et long terme).

Le spot publicitaire

Le découpage technique est souvent un élément fondamental d’une production audiovisuelle. Parfois il est très élaboré, parfois beaucoup plus succint (quand le réalisateur préfère laisser une place plus importante à l’inprovisation, ce qui est plutôt rare pour un film publictaire).

Pour un film publictaire, le découpage technique est un élément central. Il vient appuyer le scénario, et sert de référent, du tournage au montage, pour le réalisateur, comme pour le reste de l’équipe.

Le plus grand soin doit y être apporté. Libre au réalisateur ensuite d’en faire des interprétations, d’y ajouter sa sensibilité (en accord avec la production).

On notera dans ce type de réalisation la presénce d’acteur(trice)s, de machinerie (travellings, grues, etc.), et d’eclairages artificiels — bien que la tendance actuelle soit à l’esthétique documentaire —.

Le film documentaire ♥

Là où parfois un film (de fiction, ou publicitaire) laisse place à l’improvisation (découpage technique succint), le film documentaire par exemple se contente de laisser entrer la vie.

Le documentaire c’est filmer, assez longuement, et pour ensuite dérusher beaucoup (les rushes sont l’ensemble des prises de vues, il s’agit d’en retenir certains).

Filmer le documentaire, c’est ne pas avoir planifié autre chose qu’éventuellement des rendez-vous, et laisser surtout la vie entrer dans le cadre. C’est être discret, presque absent.

Absence totale d’acteur(trice), c’est aussi un des principes des réalisations documentaires. Le document réferent sera ici la note d’intention.

Le reportage

Faire du reportage, c’est la façon la plus journalistique d’opérer. Des questions choisies, un(e)/des intervenant(e)s, le tout accompagné bien souvent d’une voix off (ce commentaire illustratif que l’on peut entendre sur les films).

La méthodologie requiert toujours un angle journalistique, qui demande à être préparé en amont. En quelque sorte un synopsis.

Le film institutionnel

Le film institutionnel requiert de la logistique, pour peu que les ambitions du film soient hautement esthétiques. À l’instar du spot publicitaire, celui-ci fait bien souvent appel à des techniques de post-production poussées, et le tournage à de la machinerie (slider, grue, steadycam, éclairages, etc.).

Son objet est, comme son nom l’indique, la communication institutionnelle, à savoir : promotion d’une marque, d’un concept, d’une société, à un public défini.

Photogramme Film Documentaire